SOLEIL ÉTEINT

Le soleil a déteint dans l’or des chevelures

Et la fête s’éloigne, d’un été oublié

Nos lèvres séparées réouvrent la blessure

D’à peine nos amours encore immaculées

Et dans nos yeux vidés

Et ces regards si pâles

Mille petits désirs

Ou presque leur reflet.

Pas l’ombre d’une ride

Ou l’idée d’un regret.

Fronts purs

Âmes câlines

Que le temps paraît long

À vous qui l’ignorez.