Le malheur m’a cloué sur un banc où je joue à attendre et que des voix me parlent.
De mes bras fatigués, je me saisis du monde, tandis que dans le soir, descend l’absurdité.
Et me voilà uni au fardeau d’être seul
Le temps m’ensevelit et alourdit ma langue
De sang, d’une prière, d’un poème mendiant
Craché dans la poussière.